vendredi 26 février 2010

]Art & Hasard] _ Liu Bolin

En me baladant sur le net, voici ce que j'ai déniché. Interesting isn'it ?
Quand le camouflage devient Art !


Outre la performance, le propos de cet artiste chinois est de protester contre la censure exercée par les autorités de son pays qui ont fermé, il y a quelques années, son atelier et interdit ses expositions .

 
D'où cette série de photos "Hiding in the city" où l'artiste manifeste silencieusement son opposition ! 

Le tout est de le repérer !



Celle-ci est fabuleuse. Vous l'avez trouvé ?

Allez encore quelques unes plus récentes :














 
























source photos : arnet, fluctuat

]Claque du jour] _ Liberté surveillée de Stéphane Guillon

On a bien ri hier soir au spectable de Stéphane Guillon, dit "Fanou" pour les intimes, présenté au Théatre Dejazet !
Le monsieur est corrosif et il aime cela. Nous aussi, cela tombe bien. Petite cinquantaine, cheveux en bataille, sourire en coin et voix douce pour asséner ses vérités décapentes.
Tout le monde y passe, Sarkozy et sa cour, bien sûr, mais aussi, les sujets d'actualité comme le surpeuplement et les suicides en prison, la vie dans les banlieues, les riches face à la crise. Il épingle le photographe "créateux", se moque des crises du couple, des petites lâchetés face à la mort.
Le rire franc du début devient  jaune ou carrément noir et on ressent parfois une petite boule au creu du ventre.
L'angle d'attaque choisi nous prend à contre-pied ce qui fait jaillir le rire. Ce monsieur interprète ses personnages à merveille. Il change de posture, de gestuelle et lorsque la lumière se fait, un nouveau personnage se matérialise devant vos yeux. Le BAba de l'acteur me dirait vous, oui mais quand c'est bien fait, j'admire. Il vous tient en haleine pendant 2 heures, sans entracte. Sacrée performance même si parfois, certains sketches peinent à trouver leur rythme.

Stéphane Guillon est chroniqueur sur France inter, dans sa chronique "Humeur de ..." à 7h55. Je crois que je vais devenir une habituée pour me dépoussiérer les neurones.

jeudi 25 février 2010

]Inspirations DECOcadentes] _ Laurence Brabant


Peut-être avez-vous déjà vu lors de vos sorties dans un Paris décalé ces objets bizarres en verre de Laurence Brabant. J'ai été "accro" dès la première minute !

J’aime ce qui est fêlé, qui porte les stigmates de la vulnérabilité mais fièrement, comme on brandit un drapeau par provocation sourde. Sans doute la perfection me dérange-t-elle par sa froideur et ce sentiment d’exclusion qu’elle fait naitre en moi. Je crois qu’il faut essayer d’utiliser les codes de la perfection pour la détourner et la pervertir... Bon, c’est dit.
source photo : site Laurence Brabant

mercredi 24 février 2010

]Claque du jour] _ Uprising & In your room de Hofesh Shechter


Enfin un spectacle de danse réalisé par un chorégraphe dont on a envie d'emboiter le pas !

Hofesh Shechter, danseur chorégraphe, diplômé de l'Académie de Danse et de Musique de Jérusalem, présente au Théâtre de la Ville, deux partitions de danse éclatantes, Uprising & In your room.
Oui, j'ai reçu une claque monumentale, de celles qu'on reçoit avec Akram Khan ou Sidi Larbi Cherkaoui, mes chouchous.
Si la danse de ces deux chorégraphes est plus féline, celle de Hofesh Shechter est résolument puissante, précise, masculine. Elle vous intime l’ordre de la suivre … Et vous êtes emporté par sa force de conviction, par son rythme hypnotique, quasi extatique. La musique, écrite par M. Schechter en personne, est alliage de percussions à une mélodie orientale distillée par touches délicates. Elle enveloppe les mouvements des danseurs dans un cri primal, assourdissant mais indispensable au spectacle.

Car cette danse n’est pas gratuite. elle tient un propos sans concession sur la condition humaine (dans In your Room). Les accents, qui se font parfois « woody allen-iens », ne manquent jamais d’humour ni de tendresse. Mais sous-jacente, la révolte n’est jamais très loin.

Les danseurs alternent mouvements au sol aux allures simiesques qui semblent nous raccrocher à notre condition terrestre et mouvements verticaux des corps qui se déploient où la tendresse se fait facilement bagarreuse. Des gestes répétitifs rappellent notre besoin de partager, de communiquer, de communier. La présence féminine dans le deuxième opus adoucit la virilité très marquée de Uprising, et introduit un nuancier de sentiments plus subtils.

Les scènes s’entrechoquent en duos, trios, … , ensembles, selon un scenario quasi cinématographique. Plans fondus au noir s'enchaînent à une vitesse diabolique avec une précision de métronome. Noir, Blanc, couleurs sourdes des costumes complètent la composition.

Certitude d’être en présence d’un véritable auteur dont l’écriture chorégraphique dévoile un style singulier et expressif à l’originalité bien affirmée. Le public ne s’y est pas trompé.

De ces étoiles que l’on a hâte de revoir briller dans un prochain spectacle !



source photo : site Théâtre de la Ville

Fabien fait des essais sur le blog de Phanie

Il est tard, je fais une petite pause dans mon travail pour regarder un peu ce qu'on peut faire avec ce blog. Ca paraît assez simple, comme sur WordPress en gros. On écrit des choses, on ajoute des images, en les calant à gauche (comme ici, ou bien à droite ou au centre).

On peut mettre des choses en gras, en italique tout ça, comme dans Word en gros, même du stabylo comme une vraie secrétaire.

On doit pouvoir mettre des liens, genre comme ça. Ou même dire écrivez moi ! Bon, tout ça se fait avec la barre de l'éditeur quoi.

On peut aussi citer des choses chouettes qu'on a lues :
Le Grand Auteur a dit, ça.
Tiens, ça n'a pas l'air de marcher, bon.

Dans le champ libellé en bas à droite on met des mots clef, j'imagine.