dimanche 3 octobre 2010

]Art & Hasard] _ Japon, influences et art de vivre // Marchés Serpette et Paul Bert // 2 octobre -29 Novembre 2010


Invitée à la soirée d’ouverture de l’exposition thématique « Japon, influences et art de vivre » qui s'est déroulée aux marchés Paul Bert et Serpette, vendredi 1er octobre 2010, j’ai eu l'occasion de découvrir les Puces, y musarder, m’y perdre, bref, faire plus ample connaissance lors d’une soirée unique à la lueur des étoiles !

Je les ai redécouvertes, ces Puces, frissonnantes, enveloppées dans un manteau de pluie qui les faisait doucement étinceler à la lumière des réverbères mais tellement magnifiques, apprêtées du rouge passion de la fête !

Je les ai retrouvées, proches, avec cet esprit très village et sans façon qui les habite, elles qui sont le plus grand marché de brocantes et d’antiquités du monde.

Je les ai vues, métisses, ouvertes sur un Japon lointain et proche à la fois, montrant les interdépendances et affinités existant depuis le XIXème siècle entre ces deux terres d’esthétisme, de savoir-faire et de savoir-vivre que sont la France et le Japon. Céramiques, mobiliers, estampes mais aussi art culinaire, ikebana, calligraphie ; chaque détour d’allée était prétexte à rencontres pour les amateurs curieux de découvertes japonaises.

Je me suis perdue, à force de détours et de tours, dans ce dédale énigmatique, repassant aux mêmes endroits, y dénichant à chaque fois un objet, une voix, une saveur nouvelle.

Cette nuit là, un peu de folie aussi s’était répandue à travers les allées. J’y ai rencontré des personnages attachants et bizarres, terriblement humains. Il y eut ce musicien de jazz japonais au long pardessus gris informe, « Stetson » vissé sur une tête amène et couvrant des cheveux improbables, qui vous invitait volontiers à boire le saké comme du lait. Il y eut encore cet ancien ingénieur du son (je crois) tout nouvellement installé, spécialisé dans le mobilier vintage et qui collectionnait les chaises, comme des tableaux, sur les murs de son appartement ; sa passion pour le design, devenue trop encombrante, l’avait poussé à se reconvertir pour une nouvelle vie de brocanteur.

Il y eut encore mille rencontres rafraichissantes, émouvantes, intéressantes -Yoko nous accueillant en costume traditionnel, cette brocanteuse d'objets vintage japonais inaugurant sa boutique ce soir là ; la moins surprenante fut finalement la sélection trop conventionnelle de mobiliers design par Pierre Cardin.
source Photos : site Marché Paul Bert & Serpette

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire